Joseph fils
militaire et émigré Création septembre 2013

Nous savons :

1748, Acte de naissance de Joseph Fils

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François Marie Joseph fils de noble Joseph Auriol sieur de Langautier et de dame…

1832, Acte de décès de Joseph Fils

Du 15e jour de juillet, l’an 1832 à midi, acte de décès de François Marie Joseph d’Auriol de Saint-Padou, décédé le jour d’hier à une heure du soir, ancien officier jouissant d’une pension de retraite de 600 francs, âgé de 84 ans, chevalier de Saint-Louis, né à Toulouse, domicilié 18 rue Boulbonne , de feu Jean Antoine d’Auriol de Saint-Padou, propriétaire et d’Antoinette Félicité de Montlezun, propriétaire, mariés sur déclaration à nous faite par Antoine de Puybusque, étudiant en droit âgé de 22 ans, domicilié 8 rue Pharaon et d’Isidore Froment âgé de 28 ans, avocat, domicilié 1 rue de la Pléau, amis du défunt qui ont signé… Ciseul, adjoint.

A été démoli au profit de la place Saint-Georges.
Les prénoms des témoins sont fantaisistes.

1748, Carrière de François Marie Joseph fils

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Carrière  :

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1772, Joseph fils est nommé sous-lieutenant

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Le sous-lieutenant de la compagnie de Mirepoix dans le régiment de dragons de Jarnac pour le sieur Joseph d’Auriol de Saint-Padou.

Aujourd’hui , 1 juin 1772, le roi étant à Saint-Hubert, prenant une entière confiance en la valeur, courage, expérience en la guerre, vigilance et bonne conduite du sieur Joseph d’Auriol de Saint-Padou, et en sa fidélité et affection à son service, sa majesté lui a donnée et octroyée la charge de sous-lieutenant en la compagnie de Mirepoix dans le régiment de dragons de Jarnac, vacante et non pourvue.

Pour dorénavant en faire les fonctions et en jouir aux honneurs, autorités, prérogatives, droits et appointements qui y appartiennent et semblable dont jouissent ceux qui sont pourvus de pareilles charges.

N’ayant sa majesté pour témoignage de sa volonté, commande de lui en expédier le présent… qu’elle a signé de sa main et fait contresigner par moi, son conseiller secrétaire d’état et de ses commandements et finances.

Louis, Monteynar

1782 - Lieutenant

Le lieutenant en second de la compagnie de Chapuis dans le régiment de dragons de Deux-Ponts pour le sieur Joseph d’Auriol de Saint-Padou.

Aujourd’hui, le 22 juillet 1782, le roi étant à Versailles, prenant… de Joseph d’Auriol de Saint-Padou, sous-lieutenant, en sa fidélité, la charge de lieutenant en second à la compagnie de Chapuis… vacante par la promotion du sieur Pélissier des Granges au grade de Capitaine réformé dans le régiment Ve Piémont cavalerie.

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… le grand mérite qui fait honneur à la patrie, deux fils qui par leurs bonnes qualités et leurs mérites sont également estimés et aimés de tout le monde. Un sert dans le régiment de Ponts-dragons en qualité de lieutenant. Le cadet sert dans la maison du roi, garde du corps de Monsieur. Avant de combattre les vexations que nous souffrons, faisons attention à l… en suivant les principes généreux qui conduisent à… la noblesse et une dignité dont le souverain de…, celui dont qui par la profession des armes et par les cercles de certaines charges ou emplois ou par son talent et ses services a mérité d’être élevé à certaines distinctions.

1772, Congé comme sous-lieutenant du régiment de Jarnac-Dragons

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Aujourd’hui, premier du mois de juin 1772, le roi à saint Hubert prenant entière confiance en la valeur, le courage, expérience en la guerre, vigilance en bonne conduite du sieur Joseph d’Auriol de Saint-Padou et en sa fidélité et affection à son service, sa Majesté lui a donné et octroyé la charge de sous-lieutenant en la compagnie de Mirepoix dans le régiment de dragons de Jarnac vacante et non pourvue.

Charles Rosalie de Rohan-Chabot, comte de Jarnac, vicomte de Chabot, obtient en 1762 un régiment de dragons de son nom, le régiment de Jarnac-Dragons, dont il est colonel.
Source : Wikipedia

Pour dorénavant en faire les fonctions et en jouir aux honneurs, autorité, prérogatives droits et appointements qui y appartiennent tels et…

1777, à propos d’une affaire initiée par Henriette

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Je suis bien sensible, monsieur, à toutes les marques de bonté que vous me donnez dans votre dernière lettre. Je suis bien fâché de toute la peine que vous avez prise à mon occasion ; vous pouvez être persuadé et ma tante Henriette aussi, combien je suis éloigné de plaider pour des droits aussi clairs. Il n’y aurait pas de la bonne foi de ma part et je me pique d’en avoir.

J’écris dans ce moment à M. le comte de Jarnac pour le prier de permettre que je ne rejoigne pas de cette année-ci à cause de mes affaires. Vous voyez que nous avons le temps de finir avec ma tante quant aux intérêts qu’elle répète et qu’elle me dit de consulter, les avocats m’ont répondu que tout légitimaire qui reste 10 ans après sa majorité sans réclamer compte des intérêts de sa légitime est censé content de la gestion qu’on a fait de ses biens et des ses revenus et que c’est un consentement tacite qu’il est content.

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Sans quoi, dise les avocats, il n’y aurait pas de sureté dans les familles et l’on serait exposé à des procès continuels et des recherches éternelles. Vous voyez, monsieur, que cela ne s’accorde pas avec ce que l’on a dit à ma tante et je vous assure que je suis très éloigné de plaider avec elle. J’irais à Langautier le plus tôt possible mais au moins je crois pouvoir assurer que nous nous serons arrangés à la vente de la récolte et qu’elle jouira son bien cette année. Je vous demande pour moi, monsieur, la continuation de votre bonté et je serais désolé de vous brouiller avec des voisines qui sont si aises de bien vivre avec vous.

J’ai l’honneur d’être avec le plus sincère attachement, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Saint-Padou.

Toulouse, ce 12 mai 1777

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Lettre suite et réponse à une question posée par Saint-Padou

L’espérance de vous voir, mon frère dans les cantons a retardé ma réponse à votre dernière lettre ainsi qu’à une conversation que j’ai eue entre moi votre frère relativement aux demandes faites par votre tante qui, quoique impatiente de savoir son tord est pourtant tranquille dans l’espérance que vous me donnez sur les arrangements avec elle avant la récolte. Il est plus vraisemblable que vous croirez qu’elle est porté à y mettre de son côté toutes les facilités possibles à l’égard de la répétition des intérêts.

Elle a eu quelques avis qui ne lui étaient pas favorables. Elle se propose de se consulter de nouveau et quoique cela lui paraisse, ce dont est cependant décidé à possession donation pour peu qu’on lui dise qu’elle n’est pas fondée.

Il me reste à vous faire remarquer que la prescription qui est le droit selon les lois ne l’est pas également selon la bonne foi qui ne peut jamais prescrire. Entendons-nous, un héritier ne peut profiter de la voie de la prescription contre un tiers tandis qu’il connait ce qu’il fait de bonne foi qui lui a été fait en toute considération et dont il profite et la souffrir tant qu’il y ait du bien. Si non, il n’est tenu, si vous pouvez, parvenir à cet accord avec votre tante pour ses droits… lui donner du bien, elle le prendra sans dénaturer aucun des biens dépendants de ladite hérédité, même si pas considérable, à place à fonds perdus et que dans ce cas, elle vous préférerait.

Si vous êtes charmé d’être dans ces arrangements, j’ai lieu de croire que votre première vue, vous pourrez fuir et terminer tous vos différents à l’amiable et c’est ce que je désire.

Saint-Padou

1780, Ma chère sœur Victoire [sa sœur]

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Sans doute à propos de la donation de son oncle Bojat

Pour ce qui est de l’affaire de mon oncle, ma chère sœur, il serait bien à propos qu’avant de commencer par lui, j’obtienne quelque chose plutôt moi-même. On ne demande pas deux grâces à la fois. Je suis en passe de faire mon chemin. Quand j’aurais réussi à ce que j’espère pour moi personnellement vu que je n’aurai aucun espoir, je travaillerai pour lui. Je ne passerai point l’année, je vous assure, sans qu’il y ait quelque chose de décidé pour moi ou pour mon oncle, vu le grand nombre de prétendants à de pareils bénéfices et les grandes protections qu’il faut avoir pour réussir. Mais je ne vous cache pas, que le succès est bien difficile. Touchant le projet de mon oncle, il ne faut par pourtant le lui dire parce que je crois point que cela aboutira à rien de lui en parler, cela ne servirait qu’à le mortifier.

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Je vous prie au père agent et dites que je n’ai pas reçu les deux louis que mon oncle croit m’avoir envoyé, et que mon frère lui fait accroire que j’avais touché. En un mot, je n’ai reçu que quatre louis de mon oncle, et l’intention du père agent était de m’en envoyer six de sa part.

1800, Litige Pech

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Mon père vendit le 21 août 1790 à M. Paul Pech un bien dont j’ai attaqué la vente en… Le verbal de non conciliation est du 21 thermidor an ? (9 août ?). Monsieur… me donna alors ses… ils pour commencer l’instance qui a été entretenue au tribunal de Villefranche jusqu’à cette année ou le sieur Pech a demandé un jugement qu’il a obtenu le mois d’avril dernier et qui m’a été signifié le 29 du même mois.

Ce jugement ordonne qu’avant dire le droit sur les demandes que je fais qui sont premièrement la décision de ladite vente pour… d’autre moitié. Secondement, dans le cas ou la vente fut maintenu le délaissement par le sieur Pech d’un galetas dans une métairie m’appartenant que mon père avait indiqué au fermier qui régissait alors le bien vendu pour y enfermer le millet. Le sieur Pech a prétendu que d’après que le fermier est en jouissance, il est compris dans la vente faite, quoique ce fut et soit dans une métairie qui n’était point comprise dans l’acte de… et que mon père jouissait et dont il m’a… la propriété un an après la vente du bien faite à… sa raison est qu’il est dit dans l’acte de vente que mon père lui vend tous les biens jouis par Bousquet son fermier et voisin. Je demande le délaissement d’un coin de ce… galetas qui, au moyen d’une cloison en brique formait un pigeonnier. Cette cloison était de la… M. Pech acheva de la faire démolir, il me rendit bien les briques ou partie des briques qui formaient la cloison sur ce qu’il sent que je me plaignais car je ne lui en ais jamais parlé, me proposant de discuter le tout en justice.

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Maintenant, il donne son désistement sur ce coin de galetas formant autrefois le pigeonnier. Le jugement dudit mois d’avril dernier ordonne donc qu’avant de dire le droit sur les demandes des parties, il sera procédé par expertises à l’estimation des biens vendus tels qu’ils étaient à l’époque de la vente. Le tribunal a nommé trois experts ; un de ces experts qui était fermier du bien lors de la vente et adjoint du sieur Pech qui est maire de la commune de Vendine ou est situé le bien, et Petit, propriétaire de cette commune et voisin dudit sieur Pech qui y a un grand domaine. J’ai proposé à cet homme de n’être point expert craignant l’influence de M. Pech sur lui, je lui ai même dit pour qu’il puisse… ; il n’a pas voulu se récuser. Le sieur Pech sur 36 000 francs que le bien lui a été vendu e eu par l’acte de vente une quittance de 20 000 francs, il a gardé les 16 000 restant à vente constituée : il m’a payé ces 16 000 francs en assignats. Je n’ai fait aucune réclamation contre ce paiement parce que je craignais par la… à le vente t que voulant l’attaquer en justice la même action m’en… les deux questions, la lésion dans la vente et le paiement en assignats qui diminue d’un coup la somme payée. D’ailleurs, étant inscrit sur la liste des émigrés, obligé de sortir de France en 1797 où je ne sui rentré qu’à la fin de mars 1799 en vertu de l’arrêté de radiation prononcé par le directoire en février… civilement. Il est aisé d’imaginer qu’une personne dans ma position n’avait ni ne pouvait rien dire sur la façon dont on le payait. Les premiers 4 000 francs furent payés à mon procureur fondé quoique je fus dans le pays, il ne voulait recevoir qu’avec des réservations, on le menaça de la police correctionnelle

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s’il ne faisait la quittance pure et simple… il me semble que ces 4 000 francs furent payés en 1793, les autres m’ont été payés à moi-même je crois un an après, et je n’avais garde de refuser après cette menace. Je ne pouvais aussi avoir aucune… de recevoir quoique émigré de quelqu’un qui voulait payer avec quasi rien un bien qu’il avait acquit fort au-dessous de la valeur d’un vieillard de près de 80 ans qui était logé chez lui, qu’il fêtait et cajolait, dont il connaissait le dérangement et qui n’a laissé quasi rien à ses enfants, quoiqu’il ait eu beaucoup de fortune, à qui même il promit verbalement de rendre ce bien si mon père le remboursait à une certaine époque ce qui peut être entré en considération pour la modicité du prix.

M. Pech n’y voit aussi ce fait quoiqu’il l’ait dit lui-même en ajoutant qu’il savait bien que le dérangement de mon père et la négligence le n’y voit dans l’impossibilité de retirer ce bien que d’ailleurs il avait fait à ses affaires et non celle de mon frère dans le prix de la vente fut compris le prix de certaines marchandises que mon père avait emprunté de l’acheteur longtemps avant la vente et à diverses époques.

Je demande à monsieur si j’ai le droit de récuser l’expert adjoint de M. Pech ainsi qu’aucun de la commune à cause de l’influence qu’il doit avoir sur eux.

Puis-je demander que les 16 000 francs qui m’ont été payés en assignats soient pris à la… de proposition.

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pour qu’ils entrent en considération pour le… d’autre moitié ou simplement que le sieur Pech me bonifie ces 16 000 francs à l’échelle de proposition.

Puis-je demander dans le cas où la vente soit maintenue le délaissement de ce galetas que le sieur Pech jouit quoique dans une métairie à mon père qui n’était pas comprise dans la vente ni dans la ferme parce que dans le mail à ferme mon père l’avait indiqué aux fermiers pour y enfermer le millet.

Dans l’estimation du bien les experts seront-ils obligés de porter en ligne de compte l’état de délabrement ou était ce bien lors de la visite à leur volonté et par conséquent avait… puisqu’il n’y a… de vérification des faits ; de partir du prix du bail à ferme ou d’estime arpent par arpent ; d’estime les bâtiments où logeaient les métayers également arbitrairement ainsi que les bestiaux qui étaient qui étaient alors dans les métairies vendues et qui furent compris dans la vente ou sur le dire du fermier d’alors qui est l’expert qui est l’adjoint du sieur Pech, maire de la commune. Les experts pensent prendre pour base de leur travail le prix du bail à ferme consenti par mon père et qui n’a fini que deux ans après la vente. Je prie monsieur [texte raturé] de me donner ses avis et la marche que je dois suivre.

Auriol Saint-Padou

1809, Joseph et Victoire saisis par un huissier suite à une plainte de Paul Pech

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L’an 1809 et le 23 mai à 8h du matin, nous Jean Antoine Guilhaud, huissier patenté n° 424 reçu par la cour d’appel… à Toulouse, résidant rue des moulins, soussigné.

À la requête du… Paul Pech, propriétaire faut de Vendine qui fait élection de domicile à Toulouse chez Me… avoué à la cour d’appel, logé rue des chapeliers, n° 80.

En vertu d’un jugement obtenu pour le requérant du tribunal civil de Villefranche, en date du 9 mai courant, dument enregistré le 15 dudit, contre les… François marie Joseph Auriol ainé et demoiselle Victoire Maire Thérèse Auriol, frère et sœur, habitant Toulouse et du commandement fait… le 20 du courant lors duquel copie du susdit jugement leu fut à chacun séparément donné pour avoir à payer audit requérant :

  1. la somme de 20 francs pour les dépens liquidés dans ledit jugement,

  2. 24 francs pour les frais d’expédition et d’enregistrement d’icelui,

  3. 15 francs pour les frais de liquidation a avoué et frais dudit commandement revenant les dits frais somme 60 francs, le tout dument enregistré.

Faute par les dites… Auriol frère et sœur d’avoir déferré au susdit commandement nous dit huissier assisté des témoins bas nommés et signé, certifions nous être exprès le jourd’hui transporté au domicile desdits Auriol frère et sœur sis en cette ville, rue Boulbonne ou étant et en parlant à la personne dudit frère Auriol lui avons fait… commandement d’avoir à payer tout présentement audit requérant et en nos mains toutes les sommes ci-dessus énoncées et analysées dans ledit commandement.

Lequel a répondu qu’en exécution dudit jugement et commandement rendu au préjudice desdits frères, Auriol frère et sœur. Le répondant a payé ladite somme de 63, 5 francs pour le montant des frais, que nous, dit huissier avons reçu comme commis et chargé d’en poursuivre quittance.

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ledit sieur Auriol faisant à raison de ce tant pour lui que pour ladite Auriol sa sœur toutes les réservations et protestations de droit, réservant de se pourvoir en raison de ce, devant qu’il appartiendra à cet effet requis de… a dit n’être nécessaire.

Nous, dit huissier, vu ladite réponse et ledit paiement fait en nos mains de ladite somme de 60, 5 francs les avons reçues pour être remises à la partie requérante…

Langautier, terre de 23 ha

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1811, Achat par Joseph et Victoire

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Napoléon, salut, faisons savoir que l’an 1811 et le 14 août après-midi, à Toulouse par devant François Mauras, notaire… fut présent Marie Anne Charles Sévère Méric Montgasin, propriétaire habitant Saint-Sulpice de Lezat, fait vente en faveur de M. François Marie Joseph Auriol Saint-Padou, ancien officier de dragons et demoiselle Anne Marie Thérèse Victoire Auriol Saint-Padou, frère et sœur habitants Toulouse… et acceptant l’entier domaine de Bousquet que feu dame Perrette Thérèse Henriette Bousquet, veuve de M. Méric Montgasin, ancien magistrat sa mère, habitant Toulouse jouissait et possédait dans la commune de Colomiers, consistant en maison de maître, jardin contigu, métairie, terres, vignes que ledit sieur vendent le… jouit et possède… deux paires de bœufs… quatre cuves de vinaigre, 18 comportes, 50… barriques, 24 toiles et 27 hectolitres de blé pour les semences prochaines mais se réserve l’entière récolte… meubles dans la maison, le troupeau de brebis.

Moyennant la somme de 36 000 francs… avoir reçu en numéraire et fait quittance… en jouir et disposer… M. de Montgasin pour la sureté… hypothèque.

La terre de Savère près de Muret consistant en château, métairies… (Rieumes) pour 42 000 francs.

Enregistré à Toulouse, le 16 août 1811, folio 57

Mauras Pratviel, notaires

1812 

Napoléon… l’an 1812 et le 1er novembre à Toulouse… Siméon Pugens notaire, M. François Marie Joseph Auriol de Saint-Padou habitant de Toulouse rue Boulbonne fait vente à dame Guillemette Espa, épouse du sieur Jean François Bernet, propriétaire à Gineste de Verfeil… de la métairie des Bruzes à Bannières, arrondissement de Lavaur, maison, terres, prés, vignes, exclus 10 ares 66 au Guerguil… la somme de 12 000 francs payé celle de 2 000 francs en espèce en or et argent… le reste en octobre 1813 pour 4 000 francs et 1er octobre 1815 soit 6 000 francs avec l’intérêt de 5 % en monnaie d’or ou argent… et fait hypothéquer ladite métairie… passé dans l’hôtel de M. de Malaret, rue du cheval blanc. Comme témoin M. Joseph François Magdelaine de Malaret, maire de Toulouse, ami du vendeur et de Charles Guyonnet orfèvre…

en 1994, il ne reste qu’un monticule, la ferme est détruite.

Enregistré le 10 novembre 1812, folio 106

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1820 Achat

Devant Cabanis, notaire à Toulouse, le 10 juillet 1820 ont comparu Jacques Belou, propriétaire à Colomiers qui vend à François Marie Joseph d’Auriol de Saint-Padou, chevalier de l’ordre royal et militaire, ancien capitaine de cavalerie et à Mlle Anne Marie Thérèse Victoire d’Auriol de Saint-Padou se sœur, célibataire et chacun pour moitié une petite maison et terre pour 28 ares et 45 ca au quartier Dubois à Colomiers… 1 000 francs en espèces métalliques… ont signé et le vendeur a dit ne savoir

1833 Succession

À déshérité en partie sa nièce Henriette ne lui laissant que les biens « Langautier ». Prosper Lugarde est le fils de sa cousine germaine Elisabeth de Montlezun comme Adèle fille de son cousin germain Pierre de Montlezun.

Alix Vivent est la fille de sa nièce Henriette. Il ne donne rien au frère Jules (qui ont moins de 20 ans tous deux et n’ont pu le contrarier).

Succession de Jean Marie Joseph d’Auriol de Saint-Padou de Toulouse

Je soussigné, receveur de l’enregistrement et des domaines avoir reçu de Mme Henriette d’Auriol, veuve Pebernad de Loubens, cette somme pour les droits de mutation opposés par le décès de M. d’Auriol de Saint-Padou son oncle paternel, décédé à Toulouse le 14 juillet 1832

À savoir, mobilier, objets, immeubles : 100 000 francs

À Caraman, le 3 janvier 1833, Boissonna

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1812, Reçus pour Joseph fils

1800 – reçu Albert

Le cinq prairial an neuf, au nom du peuple français, Jean Albert, brassier à Monjoire… a reçu 400 francs en numéraire de François Marie Joseph Auriol Saint-Padou en déduction des 1 200 francs que Saint-Padou lui doit par la donation que lui fit feu Saint-Padou père devant Camelis, notaire à Lavaur.

1812

L’an 1812 et le 5 avril devant Violle notaire à Caraman… vente par Raimond Bernard de La Salvetat en faveur de François Marie Joseph Auriol Saint-Padou, ancien officier de dragons, domicilié à Toulouse, une terre labourable de 29 ares 64… à La motte de La Salvetat… pour 300 francs… métallique avoir reçu…

1813

Napoléon par la grâce de Dieu et la constitution de l’état empereur des français et roi d’Italie… Cabanis, notaire impérial à Toulouse… Grégoire Courreges, propriétaire cultivateur à Verdun sur Aude, reconnait devoir 1 200 francs à François Marie Joseph Auriol de Saint-Padou pour prêt qu’il lui a fait… remboursable en 6 ans… 5 % net et… hypothèques à Saint-Papoul…

23 avril 1813

1816

L’an 1816 et le 20 octobre devant Violle notaire à Caraman, Gilbert Mercier de La Salvetat vend… à François Marie Joseph Auriol Saint-Padou, chevalier de l’ordre royal militaire de Saint-Louis, demeurant à Toulouse… pièce de terre de 14 ares 82, taillis de l’âge d’un an au bois bas à Auriac, le long du ruisseau de Saint-Martial… pour 250 francs, reçus en numéraire métallique.

1814, Décoration du Lys

Monsieur Auriol Saint-Padou, à Loubens

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Lettre un peu curieuse avec un nom d'un côté et un autre sur l'envers, reste à en déterminer l'attributaire, mais j'opte pour Joseph.

Titre pour porter la décoration du Lys

Monsieur,

j’ai l’honneur de vous prévenir que son altesse royale monseigneur le duc d’Angoulême, pleine de confiance dans votre fidélité, et voulant récompenser votre dévouement au roi, vous accorde la permission de porter la décoration du Lys.

Aux Tuileries,

le 3 septembre 1814

M. Pebernad (Jules)

À Loubens, canton de Caraman

1832, Décès

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Testament de François Marie Joseph d’Auriol Saint-Padou, ouvert déposé le 14 juillet 1832, enregistré le 17 juillet 1832, chez Cabanis, Fabre père et fils, notaires à Toulouse au 9 place Saint-Etienne.

Je soussigné… habitant rue Boulbonne, ayant recommandé mon âme à Dieu et fait mon testament mystique, je désire mourir dans le sein… professé et suivit les principes… simplement et mon héritière en acquitte les frais et ceux de ma dernière maladie… 100 messes aux Pénitents bleus, chapelle Saint-Antoine.

Je lègue une année de gages à ma gouvernante et son domestique. Je lègue à mes métayers colons et maitres valets ce qu’ils pourront me devoir à mon décès. Je lègue à Prosper Lagarde, fils de Maire Elisabeth Lagarde, née de Montlezun ma cousine germaine mon entier domaine du Bousquet à Colomiers saut les objets mobiliers (achetés en 1811 avec ma sœur) qui appartiendront à mes héritiers seulement après le décès de Félicité de Montlezun sa tante, ma cousine germaine à qui je lègue l’usufruit.

Je donne et lègue à Mme Planes, née Adèle de Montlezun, ma nièce (à la mode de Bretagne, cousine au 5e degré) l’entier (370 ha) domaine de Lahitte, canton d’Auch… avec usufruit au marquis de Montlezun mon cousin germain… sans oublier la rente hôpital d’Auch de 50 francs qu’elle prendre sur un capital de 8 000 francs que je lui lègue qui est constitué par la famille Maurois d’Auch.

En plus, je lui donne… ma métairie de Marmala à Bannières Lavaur… et les deux métairies ClosLevant et Clos du Nord situées à Vendine.

Je donne et lègue à Mme Henriette Pebernad née d’Auriol de Langautier ma nièce, fille de feu mon frère cadet l’entier domaine que je possède dans les communes de La Salvetat et Auriac… de payer aux pauvres de Saint-Martial annexe de La Salvetat la rente perpétuelle et annuelle de 25 francs… remis à M. le curé qui distribuera sans aucun compte.

Elle payera et continuera de servir les pensions viagères que ma sœur a léguées à ses domestiques, Marie Dejean et Marion Chamayou.

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